Lancée en février 2021, une pétition pour demander l'abandon du TCE a collecté plus d'un million de signatures en quelques jours.
En septembre 2020, une pétition était enregistrée auprès du Parlement européen sur la nécessité d’inclure, dans la législation environnementale de l’Union, des mesures pour mettre fin à la protection des investissements étrangers dans les combustibles fossiles.
Cinq jeunes victimes de catastrophes climatiques ont intenté une action en justice devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) contre 12 États européens.
En décembre 2020, de nombreux scientifiques ont participé à l'appel des personnalités engagées sur le changement climatique.
En juin 2022, environ 80 scientifiques du climat de renom appellent les pays de l'UE et la présidence française du Conseil de l'UE à se retirer du TCE et à rejeter l'"accord de principe" qui devrait être annoncé.
En février 2023, 110 professeurs d'université britanniques ont écrit une lettre au Secrétaire d'Etat à l'Energie, Grant Shapps, pour lui demander de faire sortir le Royaume Uni du TCE.
En juillet 2021, 402 organisations de la société civile internationale ont publié une nouvelle déclaration pour demander aux Etats signataires du TCE de quitter le Traité d’ici à la COP26
En décembre 2019, 278 organisations de la société civile et syndicats des États membres de la Conférence de la Charte de l'énergie avaient publié une première déclaration conjointe sur le processus de modernisation du TCE.
Plus de 300 parlementaires européens issus de 20 États membres de l'UE ont appelé les pays de l'UE à se retirer du TCE si la protection des investissements étrangers dans les fossiles n'est pas supprimée du Traité.
Le réseau des ONG de jeunesse de l'UE à la COP28 appelle l'Union européenne et ses États membres à se retirer une fois pour toutes du traité sur la Charte de l'énergie (juillet 2023).
Génération Climat Europe a également envoyé une lettre - qui a été signée par près de 20 organisations de jeunes, représentant 30 millions de jeunes Européens - aux 27 gouvernements, leur demandant de se retirer du TCE et de voter l'amendement 143 de la loi sur le climat.
A la COP27, les ONG européennes de jeunesse se sont réunies pour écrire et faire connaitre leurs demandes. Dans une note politique “UE: Sortons des combustibles fossiles” elles ont demandé un retrait collectif de l'UE et des Etats membres du TCE.
Via le Institutional Investors Group on Climate Change, des investisseurs de 16 pays et représentants 35 mille milliards € d'actifs gérés ont appelé les membres du Conseil Européen à soutenir la fin de la protection des fossiles telles qu'énoncée dans la Loi Climat européenne adoptée par le Parlement Européen.
En décembre 2020, la European Renewables Energy Federation (Fédération Européenne des Energies Renouvelables) a rejoint l'appel demandant à l'Union Européenne de sortir du Traité sur la Charte de l'Energie, déclarant que le TCE protège les investissements dans les énergies fossiles et entrave la réalisation des objectifs du Pacte Vert européen et de l'accord de Paris.
En octobre 2022, EREF a demandé à nouveau la fin du TCE "parce que le soi-disant "accord de principe" sur la modernisation du TCE maintient la dépendance à l'égard des combustibles fossiles et entrave la transition vers une énergie 100% renouvelable dans l'UE".
Des maires de Belgique, de France, d'Allemagne, de Hongrie et des Pays-Bas ont envoyé une lettre aux dirigeants de l'UE pour demander un retrait complet et coordonné du Traité sur la Charte de l'énergie le 14/11/2022. Les six signataires, représentant Louvain, Budapest, Lyon, Grenoble, Grenoble Alpes-Métropole, Klimaatverbond (175 autorités locales aux Pays-Bas) sont membres de la Mission 100 villes climatiquement neutres de l'UE d'ici 2030.
La dessinatrice de bandes dessinées allemande Céline Keller a publié Dawn of the ECT, une bande dessinée autoéditée qui traite du complexe traité sur la charte de l'énergie (disponible en plusieurs langues).